Les Gallo-romains utilisaient des objets en céramiques lors des différents rites cultuels et funéraires.

En voici quelques exemples :

– les lampes à huiles étaient des objets du quotidien des vivants, on les retrouvait dans les maisons et sur les autels domestiques. Elles étaient bien souvent placées dans la tombe avec le défunt où elles symbolisaient l’importance de la lumière.

– Lors des rites, les Gallo-romains font brûler des parfums. Ils utilisent des sortes de coupes sur pied et y consument par exemple de l’encens et de la myrrhe. L’usage de substances odorantes lors des funérailles est attesté dès la première moitié du 1er siècle après J.-C. Utilisés lors de la veillée funèbre et lors de la crémation sur le bûcher, les parfums masquent les odeurs dérangeantes. 

– les vases à bustes sont une très belle particularité de la Cité des Nerviens datant des 1er, 2ème et 3ème siècles. Ces céramiques sont composées de 3 à 7 visages chevelus et barbus moulés représentant probablement des divinités protectrices du foyer ou Mercure. On peut les appeler également vases à visages, vases planétaires ou semainier.

– Les traditions funéraires gallo-romaines sont marquées par la miniaturisation de la vaisselle du banquet, des éléments du foyer et du service à ablution. Les petits vases, longtemps considérés comme des gobelets, sont en fait des casseroles miniatures. L’œnochoé et la patère composent le service à ablution. Ce duo, typiquement importé de la culture romaine, étaient utilisés pour se nettoyer les mains avant un repas ou avant le banquet funéraire. Les éléments du foyer miniaturisés pour être placés dans les tombes se compose d’un chenet, seul ou en paire, et d’une plaque. Les chenets sont les éléments qui permettent de tenir la grille de cuisson au-dessus du feu dans la cuisine. Ils illustrent le culte gaulois du foyer et sont le symbole de la vie quotidienne et familiale.

 

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